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A la campagne, chez Mme de Valigny, un collier a disparu. Parmi les invités, une jeune fille, qui se croit des facultés policières, promet de retrouver le ou la coupable ; Mme de Valigny, incrédule, a quand même fait venir un agent de la sûreté qui, sous les apparences d’un vieux beau, surveille les faits et gestes des hôtes du château ; la lutte entre l’amateur et le professionnel, s’engage ; qui trouvera le voleur le premier ? Les soupçons de l’une comme de l’autre s’égarent, mais aucun des deux concurrents n’arrive au poteau ; un troisième honnête larron a arrêté le cambrioleur et Mme de Valigny rentre en possession de ses perles : il est vrai que Mme de Valigny, n’étant pas actrice, n’a pas songé à saisir la presse de sa mésaventure.
Mais en jouant ce petit jeu, la policière et le policier se sont chacun laissé voler leur cœur, la jeune fille par M. de Malville, élégant gentilhomme, et le policier par une vieille fille ardente.
[Extrait du "Ménestrel", 30 mai 1924]
