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Virginie, la Rosière de Belleville, dont le papa - le père Troupeau, un nouveau riche de l’ancien temps qui fait sonner ses écus - chante les vertus sur un ton enthousiaste, n’a pas froid aux yeux, elle va au-devant du danger sinon des galants avec une incroyable imprudence, mais, bonne fille malgré tout, elle se sacrifie à la fin de la pièce pour laisser son amie Adrienne épouser le compositeur Auguste Montreville, qui lui plaisait et prendre elle-même pour mari un gandin, le comte de Senneville, pour lequel elle n’a pas une entière adoration.
[Extrait de "L'Express du midi" (Toulouse), 9 décembre 1923]