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Il était l'époux de Regina Patorni-Casadesus (de la famille Casadesus), et c'est à ce titre qu'il écrivit cette unique pièce musicale. C'est en effet plutôt atypique dans son oeuvre, qui est essentiellement journalistique et consacrée à des réflexions sociales de tendance anarcho-pacifistes.
Le 25 décembre 1955, mort d'Aurèle Patorni à Paris. Fils d'un capitaine, après une formation pour être avocat, on le retrouve libraire au lendemain de la première guerre mondiale. Sensibilisé aux problèmes sociaux, il commence à participer au mouvement pacifiste et libertaire et à collaborer à ses nombreux journaux ou revues: "Le Réfractaire", "La Clameur", "La Patrie Humaine", "l'Insurgé", "l'Almanach de la Paix", "La Revue anarchiste", "La Voix Libertaire", "Le Libertaire", "L'En Dehors", etc. Militant de la "Ligue des réfractaires à toutes les guerres", il prend part également au mouvement néo-malthusien et à son organe "La Grande réforme" édité par Eugène Humbert. Bon orateur, il effectue de nombreuses tournées de conférences comme: "La morale sexuelle rationnelle contre les morales religieuse et bourgeoise". Ecrivain, il a également un certain succès en littérature avec la publication de plusieurs romans comme "Le Nouveau chemin", "Le rire dans le cimetière"(1932) "Les fécondations criminelles"(1934), etc. Il écrit aussi des pièces pour le théâtre: "La Grande retape"(1928); des opérettes "Le roi du pourboire"; des poèmes et des chansons que sa compagne Régina Casadesus, pianiste de talent, met en musique. En 1936, il joint ses efforts à Louis Lecoin en collaborant à "SIA", organe de la "Solidarité Internationale Antifasciste", ce qui lui vaudra à la veille de la guerre d'être inquiété par la justice pour un article sur la limitation des naissances. Dès la fin de la guerre, il participe au journal de Louis Louvet "CQFD" (Ce qu'il faut dire) puis à la revue de Lecoin "Défense de l'homme". Il meurt des suites d'une opération chirurgicale.
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